[Un procès de Socrate]

texte Olivier Saccomano

mise en scène Olivier Coulon-Jablonka

Théâtre | dès 15 ans | durée 50 min

En 399 avant J.-C., Socrate est accusé par le tribunal d’Athènes d’inventer de nouveaux dieux, de troubler l’ordre de la cité et de corrompre la jeunesse. Pendant son procès, le philosophe ne cherche pas à adoucir ses juges, mais les interroge sur ce qu’est la justice et sur ce que nous sommes prêts à lui sacrifier. Il livre son dernier enseignement : On ne doit pas craindre la mort du corps, mais la corruption de l’âme. Accordant sa parole à ses actes, il accepte la mort en homme libre, fidèle à sa pensée. Deux acteurs se prêtent au jeu socratique : tour à tour maître et disciple, Socrate ou son double, ils renversent les rôles (du philosophe, du politicien, du religieux, du juge) pour examiner les rapports qui fondent la cité. Songer, c’est rêver sans doute, inventer de nouveaux liens entre les choses, les mots et les existences, mais c’est aussi penser. Un procès est sans doute une action judiciaire, mais c’est aussi une manière de procéder, une façon de rendre justice qui, par le dialogue, transite ici de la philosophie au théâtre.

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Il s’agit avec ce spectacle de reposer à notre jeunesse les questions qu’adressait Socrate aux Athéniens : Qu’est-ce qu’une vie heureuse ? Qu’est-ce qu’une vie qui vaut la peine d’être vécue ? Doit-on seulement rechercher le pouvoir, la richesse et l’ascension sociale ? Qu’est-ce que la justice et que sommes-nous prêts à lui sacrifier ? Les questions que pose Socrate ne nous laissent pas tranquilles. Elles continuent à briller dans la nuit.

 

OLIVIER SACCOMANO
Auteur, il codirige avec Nathalie Garraud la compagnie du Zieu depuis 2006. Ensemble, ils travaillent sur l’écriture théâtrale et la pratique de l’acteur sous forme de cycles de création : Les Suppliantes (2007), C’est bien C’est mal (2010), Notre jeunesse (2012), Soudain la nuit (2015). Parallèlement, il poursuit la recherche théorique en philosophie et publie Le Théâtre comme pensée (2015).

OLIVIER COULON-JABLONKA
Après des études de philosophie, il se forme au Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Au sein de la compagnie Moukden-Théâtre, il met en scène des spectacles qui confrontent textes et matériaux documentaires : Des Batailles d’après Pasolini, Chez les nôtres d’après Gorki, Pierre ou les ambigüités d’après Melville, Paris nous appartient d’après Offenbach repris au Monfort en mars 2016. Sa dernière pièce, 81 avenue Victor Hugo, présentée au festival d’Avignon 2015, continue sa tournée en Europe. Il est membre de l’Ensemble artistique du CDN de Sartrouville.

distribution

avec Jean-Marc Layer, Guillaume Riant
D’après le Premier Alcibiade, Euthyphron et L’Apologie de Socrate de Platon
dispositif scénique et conception des images Anne Vaglio

coproduction Théâtre de Sartrouville et des Yvelines-CDN
Le Moukden-Théâtre
illustration Joëlle Jolivet
photos jean-Marc Lobbé

création le 18 janvier au Collectif 12 + lycée Saint-Exupery – Mantes-la-Jolie

ressources

dossier de production
dossier pédagogique

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