Poucet est devenu adulte. Il est ramasseur de pierres. En arrivant dans le lieu de la représentation, il se rend compte que c’est ici que toute son histoire a commencé. Il a besoin des enfants pour retrouver le chemin de ses souvenirs, de ses peurs et de ses joies.
S’adressant pour la première fois aux enfants dès 4 ans, la chorégraphe et danseuse Marion Lévy s’associe à l’auteure Mariette Navarro. Elle imagine un spectacle interactif dans lequel le public participera activement à l’avancée du récit. Les enfants pourront par exemple donner un mouvement que le danseur intègrera à sa danse. Ensemble, public et interprète transformeront petit à petit l’espace qui les entoure et inventeront le chemin de leur propre danse !
Entre ses parents, sa maison, sa chambre et ses jouets, Anis s’est construit un cocon douillet. Jusqu’à ce qu’une ombre effrayante se glisse dans ce tableau parfait : l’arrivée prochaine d’un frère ou d’une sœur dans la famille. Partager son terrain de jeu avec un bébé lui pose beaucoup de questions. Et lorsqu’il découvre que son frère a le même âge que lui, les interrogations d’Anis se multiplient. Est-ce que l’on doit partager sa chambre, ses jouets, tout partager en deux ? Est-ce que l’on doit partager aussi l’amour des parents ?
Après Elle pas Princesse, Lui pas Héros, Magali Mougel et Johanny Bert se retrouvent pour créer un spectacle immersif mélangeant le théâtre et la danse. À travers un dispositif donnant à entendre les pensées intérieures des personnages, Frissons plongera les plus jeunes spectateurs dans le monde d’Anis, de la toute première rencontre avec son frère adoptif jusqu’à la naissance de leur amitié, en passant par leurs découvertes et leurs victoires… sur la peur de l’autre.
Le juge fait entrer Goku dans la salle de classe. B-Boy Goku doit aujourd’hui plaider sa défense devant les élèves, ses jurés durant le temps de l’audience. Car lors de ses derniers battles de break, il a fait le King loop step, un pas déposé relevant du code de la propriété intellectuelle. Goku plaide son innocence. La joute verbale entre Goku et le juge nous fait entrer dans la complexité de la construction de la danse, dans les méandres de l’imagination créative, et nous fait réfléchir sur les notions de liberté, de responsabilité, d’héroïsme et d’héritage. La joute verbale entre Goku et le juge, appuyée par la danse, se transforme peu à peu en battle…
Signée par la chorégraphe et auteure Anne Nguyen, Le Procès de Goku est une pièce pour deux comédiens-danseurs. Le procès, dont l’enjeu est exalté par l’intensité du dialogue entre les deux personnages, est ponctué de démonstrations dansées. Le spectacle joue entre l’absurde et le tragique d’une situation qui frôle le fantastique tout en soulevant des questionnements profonds sur nos valeurs.
Il n’y a pas d’histoire, enfin pas pour le moment… Il s’agit de Florent Mahoukou, FLORENT MAHOUKOU. Que fait-il ? Qu’est- il devenu ? Je ne l’ai pas vu depuis très longtemps, je sais qu’il fait le tour du monde, qu’il devient un danseur très connu, et je le vois dans une classe avec tout ce qu’il sait faire, tout ce qu’il peut dire devant des élèves entre deux cours de physique et d’allemand, Lui ! La première fois que je l’ai vu c’était il y a six ans, c’était la République du Congo et c’était Brazzaville. Florent tu es où, là maintenant ? C’est un peu impardonnable de ne pas se parler, c’est vrai aujourd’hui avec tout ce qu’il y a de Facebook et de Skype et machin, et le Congo a sans doute beaucoup changé, oui beaucoup, comme la France en six ans ; tu sais on parle de l’Afrique comme de l’eldorado à venir, on parle de l’Afrique comme de la Chine future quoi, et toi ? Il ne s’agira pas d’Afrique non plus, si lointaine quand il faut accueillir ses ressortissants et si proche quand le terrorisme y creuse sa menace. Il s’agira de l’Afrique de Florent, celle qu’il porte avec lui peut-être sans le savoir, du cœur bouillant de Brazza où je l’ai vu un jour danser comme un fou entre les étals du marché Total. C’est une histoire de fou que nous écrirons ensemble avec David Bobée, où tout sera vrai. Une histoire un peu différente chaque fois, comme la date inscrite au coin du tableau, où chaque mot engagera le corps. Une cartographie sensible écrite et dansée pour quelques mètres carrés. Ronan Chéneau